En Suisse, élèves, apprentis et étudiants veulent avoir de bonnes notes. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, la plupart du temps ils se mettent eux-mêmes la pression, révèle une enquête de «20 minutes» à laquelle ont participé 13'545 lecteurs âgés de 14 à 24 ans.
L'enquête en ligne de «20 minutes» a été réalisée du 8 au 11 décembre 2016. Au total, 13'545 personnes ont répondu à nos questions. Les politologues Lucas Leemann et Fabio Wasserfallen ont pondéré les réponses en fonction de variables démographiques, géographiques et politiques afin de correspondre le plus étroitement possible à la structure de la population des 14 à 24 ans en Suisse.
De manière générale, les jeunes aiment apprendre. La grande majorité des sondés (73%) affirme aimer ou avoir aimé aller à l'école. Et obtenir de bonnes notes est important pour 84% des participants. Mais ce n'est pas pour autant que les élèves suisses veulent être les meilleurs de la classe, avait révélé en avril l'étude PISA. Selon celle-ci, seuls 40% des écoliers âgés de 15 ans veulent être les meilleurs de la classe, contre 60% en moyenne dans les autres pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Notre sondage révèle également que les bonnes notes sont un peu moins importantes pour les jeunes hommes (81%) que pour les jeunes femmes (87%). La majorité des personnes sondées assure cependant que les résultats scolaires ne jouent aucun rôle pour la manière dont elles sont perçues par les autres camarades de classe.
Afin d'obtenir les résultats souhaités, de nombreux jeunes se mettent eux-mêmes la pression (40%): ce taux s'élève à 49% pour les femmes et seulement 31% pour les hommes. Seuls 14% disent en ressentir de la part des parents et 13% de la part du monde du travail. Tout cela a des incidences sur la vie des élèves: 22% des participants à l'enquête se plaignent de ne pas avoir assez de temps pour voir leurs amis.
(source 20 minutes)